lundi 28 février 2011

Visite de l'Université d'Olavarria et de la déchetterie

Nous nous sommes rendus à l'Université d'Olavarria pour y rencontrer des universitaires ayant travaillé sur le projet de récupération de gaz à la déchetterie de la ville. Ce projet de MDP (Mécanismes de Développement Propre) fût le premier financé par la banque mondial en Amérique du Sud.

De gauche à droite : Saouda, Cécile, Clément, Hélène et Rémi.













A l'Université des points de collecte sont mis en place pour récupérer les piles et batteries usagers. Ces points de collecte sont également implantés dans la ville. Ce projet de récupération des piles émane de professeurs de l'université d'Olavarria. En effet les professeurs doivent faire des recherches qui sont en lien direct avec la communauté où est implantée l'université.


Ensuite nous sommes allés à la rencontre de la municipalité d'Olavarria. Nous avons été accueillis par M. Ferrari qui est le responsable des infrastructures sanitaires de la ville. Il nous a emmené sur le site de la déchetterie. Nous avons eu le droit à une visite guidée et personnelle.

 Valves de sécurité pour le bio-gaz, situées sur le premier tas d'ordure qui est aujourd'hui plein.


Vu sur le deuxième tas d'ordure du site d'enfouissement qui sera plein d'ici à juin 2011. Sur le terrain d'enfouissement, il y a la possibilité de faire 4 tas comme celui-là.





 Système de récupération du bio-gaz afin de brûler les déchets des hôpitaux.






Retour en camion poubelle dans le centre ville.

vendredi 25 février 2011

Olavarria

Petite ville de 103000 habitants, située au centre de la province de Buenos Aires à 400 kilomètres au sud de la capitale.


C'est ici que nous allons passer les 2 prochains mois. Nous allons travailler à la mise en place d'une correspondance entre une classe française du collège Jean Moulin de Marolles les Braults et une classe argentine du lycée public d'Olavarria.
Mais également découvrir la ville ainsi que son site d'enfouissement de déchets avec récupération de gaz. Ce dernier est un système MDP (Mécanisme de Développement Propre), c'était le premier soutenu par la banque mondiale qui a vu le jour en Amérique du Sud.

Les premiers jours ont été consacré à la visite de la ville. Nous avons pu découvrir ses rues rectilignes, en îlots carrés.



 
Dans les rues se mélangent maisons riches et plus modestes. Ici les églises peuvent être très originales.


Olavarria possède un zoo expérimental "la Maxima". On peut y trouver les animaux que nous avons croisé dans les Andes comme les vigognes mais également des lions.


Des guanacos
Un cerf

Des moutons de Somalie
Les canards

Des singes sur une île au milieu d'un étang
Carpincho (cochons d'indes géants)
Antilope d'Afrique
Le condor (à Olavarria c'est le seul endroit où ils arrivent à se reproduire en captivité)
 
Une lionne
Le nandu


Un puma

Des paons
Un lama
De gauche à droite : Hélène, Saouda (une française en stage à l'Alliance Française), Mauricio (notre contact de l'Alliance Française mais aussi un guide hors pair), Rémi, Cécile et Clément.

samedi 12 février 2011

Cordoba

Deuxième capitale régionale traversée après Mendoza, la ville est réputée étudiante et fût capitale culturelle de l'Amérique du Sud en 2006.
Les styles architecturaux se mélangent entre modernes et anciens.










Le long des rues, on croise également de nombreuses églises ainsi que des bâtiments jésuites.









 


La ville est parsemée de places ombragées et de parcs où les argentins semblent apprécier se retrouver.


 



 


Durant notre séjour à Cordoba, nous avons visité le musée de la mémoire, qui porte sur la répression policière durant les années de dictature. Ainsi plusieurs milliers de personnes ont disparu sur de seules présomptions d'idées n'allant pas dans le sens du pouvoir. Le musée est situé en plein centre de Cordoba à l'emplacement même du Centre D2, c'est à dire un centre de détention clandestin où la torture et la mort était monnaie courante.


Derrière ce mur se trouvait le centre clandestin.










Les lectures étaient censurées, allant même jusqu'aux livres pour enfants.





"J'ai 69 ans, dans les années 70, j'étais étudiante dans cette ville. Je passais souvent devant ce bâtiment mais jamais j'aurais imaginé ce qu'il pouvait s'y passer. Depuis de nombreuses années j'ai pris conscience de ce qui s'y était passé. Le 9 février 2011, plus jamais nous ne devons permettre ça !!!"
 
Photos des disparus, ils le sont encore aujourd'hui.


A gauche l'emblème de la police de la province de Cordoba, et à droite une exposition sur la dénonciation de la peine de mort réalisée par des artistes de nombreux pays.